Delarue s'exprime sur l'afffaire de Cocaïne

Jean Luc Delarue, arrêté dans le cadre d'une enquête sur un réseau lié à la drogue, est accusé de consommation de cocaïne. Les quantités que le dossier lui prête posent le doute sur le fait qu'il ne soit que consommateur. Après cette garde à vue, lors de l'enregistrement de son émission, l'animateur a tenu à réagir devant son public, en postant sur youtube une vidéo d'un peu moins d'une minute dans laquelle il semble hésiter entre mea culpa et justification. Il commence son intervention par une phrase digne d'un politicien : "je vais essayer de parler sans réfléchir" (notons qu'il vient de passer plusieurs heures en cellule et qu'il a donc eu le temps de préparer son intervention comme avant chaque enregistrement). C'est d'une voix tremblante (est-ce le manque ou le malaise ?) qu'il présente ses excuses à tous ceux qu'il a pu blesser ou offenser. "je ne veux pas donner le mauvais exemple" ajoute t'il (raté, non ?). Arrive ensuite le passage le plus théatrale : "les histoires de mes invités, je les prends parfois dans la poire" qu'il conclue avec un TP-smile (vous savez le sourire de Tony Parker qui avoue que, s'il a bousculé le distributeur de friandises, c'est parce qu'il aime trop les barres chocolatées, avec un sourire d'enfant qui semble vouloir dire, c'est pas grave, je suis mignon quand même). Réaction immédiate et spontanée du public sur place : applaudissements. "Je suis conscient que c'est pas bien", "je suis en traitement depuis quelques temps, les choses arrivent dans le désordre si j'ose dire", traduisez, je n'ai pas de raison d'être embêté puisque c'est derrière moi déjà (méchants inspecteurs des stups, vous auriez pu en tenir compte tout de même !). Puis arrive la conclusion, "je vais tout faire pour mériter votre confiance [...] je crois en la 2eme chance si vous me la donnez, merci"...Euh... on n'a pas répondu qu'on te la donnait, ni l'inverse, ne dis pas merci si vite Jean Luc. En résumé, si vous n'avez pas su traduire cette intervention, voici la version décodée, rien que pour vous : Je suis une victime, c'est pas de ma faute, je suis trop mignon (mignon, mignon, mais...) donc je peux pas être mauvais et puis c'est du passé, vous m'avez déjà pardonné, merci bien passons tout de suite à autre chose, et ça, ça ne se discute pas (oui, je sais, elle était facile celle là, désolé, c'est pas moi, j'ai glissé !)