Thierry Henry tient la tête au clash

Mais c'était oublié que deux jours après telle intervention qui aurait pu passer à la postérité, les Bleus ont une rencontre décisive à jouer pour se qualifier – directement ou indirectement – pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Et n'est pas Eric Cantona qui veut. Alors, c'est avec un petit sourire narquois fiché aux coins des lèvres que nous avons assisté, aussi médusés qu'un défenseur des Iles Féroé, au discours d'une rare banalité prononcée hier soir par Thierry Henry. Si le désormais cultissime "Vendredi soir, il ne s'est rien passé" postule déjà au rang de "plus belles citations langue-de-bois" de l'histoire de France, on a aussi beaucoup aimé "on a eu une discussion comme on peut en avoir assez souvent dans une équipe entre le groupe et l'entraîneur mais c'est resté une discussion qui a été plutôt constructive" ou encore "ce sont des choses qui restent dans le château (ndlr. C'est déjà le retour de la Star Ac' ?!!?). Malheureusement, ça a été déformé. Je ne sais pas qui a pu rapporter ça mais ça a été déformé". Déformés ou non, les propos si courageux prêtés à Thierry Henry ne seraient donc que pure invention. Ou peu s'en faut. En tout cas, ils n'auraient été que fantasmés par quelques témoins fielleux. À moins que... À moins que la France perde de nouvelles illusions face à la Serbie mercredi. Parce que dans ce cas, il nous est d'avis qu'on n'a pas fini de rigoler. Et que les noms d'oiseaux vont voler de part et d'autres des vestiaires et dans l'avion du retour. Pas vrai, TiTi ?