Jean-Michel Aulas est serein

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Dans une interview accordée au Progrès lundi, le président de l’OL aborde la Ligue des Champions et la fin de saison.
Jean-Michel Aulas le sait, il y a la place de passer contre Bordeaux. Les deux équipes s’affrontent mardi à Gerland dans le cadre du quart de finale aller de la Champions’ League. Pour le président lyonnais "l’affaire OL-Grenoble", dans laquelle Laurent Blanc a demandé le déplacement à samedi de la rencontre entre l’OL et le GF 38 (victoire 2-0 de Lyon), montre que l’entraîneur bordelais "n’est pas si sûr de lui et de ses joueurs". "Il faut qu’on passe" martèle-t-il. Car si jamais l’OL ne parvenait pas à se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions via le championnat, "les pertes s’élèveraient à 12 millions d’euros. Le club passera la saison prochaine de 22 joueurs pro à 20. En revanche le budget pourra s’équilibrer grâce à nos provisions et au partenariat avec Adidas qui rapportera dès l’an prochain entre 5 et 7 millions d’euros annuels".
Jean-Michel Aulas ne souhaite pas polémiquer sur les récentes déclarations de Sydney Govou dont l’histoire avec l’OL semble toucher à sa fin : "je l’admire en tant que joueur et je l’aime bien en tant qu’homme. Si un jour il veut revenir, il sait qu’il le pourra toujours".
Le président Aulas redit également sa confiance à Claude Puel : "il restera quelque soit notre classement, c’est un bon entraîneur et un bon manager, il est là pour quatre ans".
Cette confiance est également de mise pour le projet de grand stade : "on attend avec impatience le 28 mai et l’attribution de l’Euro. Il accéléra la procédure, mais si la France n’a pas l’Euro, cela ne remettra rien en cause".