Va-t-il pouvoir rester en France ?

Un Comorien de 53 ans, en instance d’expulsion, sera fixé sur son sort aujourd’hui.

Ce brancardier est employé depuis 13 ans aux Hospices Civils de Lyon, mais il est à ce jour sans papier. En fuyant son pays d’origine lors d’un coup d’Etat en 75, où il était gendarme, il a pris le nom de son cousin pour éviter d’éventuelles représailles. La justice l’a condamné à trois mois de prison avec sursis pour « usurpation d’identité ». Et la Préfecture du Rhône refuse de lui délivrer un titre de séjour. Le jugement du tribunal administratif de Lyon est donc attendu aujourd’hui.