Harcèlement moral dans un collège privé de Lyon

Il devra en conséquence verser 12 000 euros de dommages et intérêts à la plaignante et supporter l'intégralité des frais de justice. Le jugement estime qu'il y a "bien eu des faits répétitifs qui ont à la fois dégradé les conditions de travail, porté atteinte à la dignité [de l'enseignante], et altéré sa santé". A défaut de pouvoir licencier la victime, le chef d'établissement a pris nombre de décisions destinées à la décrédibiliser et la déresponsabiliser: attribution de classes dites difficiles, affichage de notes dans la salle des professeurs, absence de réaction devant des vols et menaces de mort,... le directeur va également jusqu'à lever les sanctions prises par l'enseignante et déclarer son poste vacant, tout en restant indifférent aux alertes données par la médecine du travail. L'enseignement catholique a décidé de faire appel de cette décision.