Selon le Dauphiné Libéré, un ordinateur portable et un appareil photo ont été volés le 14 ou le 15 mars dernier dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Saint-Alban.
Et comme dans les meilleurs films d'espionnage, l'ordinateur contenait les plans partiels du site basé à 50 kilomètres au sud de Lyon, dans le Nord-Isère.
Les appareils avaient été laissés sur un bureau dans le bâtiment réservé aux sous-traitants. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Vienne qui n'a jamais retrouvé le butin, ni le voleur dont les vélléités restent floues.
Les enquêteurs ont toutefois décidé de rayer les pistes terroristes et de l'espionnage industriel.
Le directeur de la centrale de Saint-Alban a confié à nos confrères que ces plans dans de mauvaises mains ne peuvent pas remettre en cause "la sécurité, la sûreté du site". Un avis que ne partage pas une source interne qui rappelle qu'il est impossible de se renseigner sur le périmètre de la centrale, notamment sur Google Maps.
Ce n'est pas la première fois que Saint-Alban connaît un couac. En 2012, une personne avait réussi à pénétrer dans le site pourtant hautement sécurisé.