Le juge en charge du dossier a rendu son ordonnance la semaine dernière, donnant raison aux victimes et permettant ainsi la poursuite de la procédure engagée.
Cette décision met fin à un imbroglio judiciaire autour de quatre plaintes. Pour la défense du père Preynat, les faits d’agressions sexuelles étaient, à l’époque, prescrits au bout de 3 ans. Mais depuis, la législation a été modifiée pour permettre aux victimes de saisir la justice jusqu’à l’âge de 38 ans.
C’est cet argument-là qui a finalement été retenu par la justice lyonnaise. La défense du père Preynat peut encore saisir la chambre de l’instruction de la cour d’appel.