Une défaite 3 à 0, entachée par deux buts hors-jeu. C’en était trop pour le président de l’OL : "On venait de jouer deux matchs en Coupe contre Paris, l’année dernière en championnat, et il y a 3 ans, une finale de la Coupe de la Ligue où on nous avait sifflé un pénalty inexistant", poursuit Jean-Michel Aulas, faisant allusion à un but inscrit par Paris alors que le ballon était sorti en Coupe de la Ligue, à un pénalty arrêté par Anthony Lopes, mais retiré sur ordre de l’arbitre en championnat la saison dernière et à un pénalty sifflé alors que l’action se déroulait en dehors de la surface, il y a 3 ans en finale de Coupe de la Ligue.
Jean-Michel Aulas n’a donc pas la mémoire courte, et de poursuivre sur son idée mélo-dramatique : "Il y a un enchainement de matches qui donne envie de pleurer car quand on fait le maximum pour être correct, quand les joueurs font tout ce qu’il faut pour délivrer une bonne qualité de jeu, pour mettre en difficulté la meilleure équipe française et puis le mauvais sort s’acharne sur nous, et personne n’en parle. Parce que ceux qui s’expriment sont les mauvais élèves de la classe. Donc j’ai envie de pleurer parce que quand on veut pleurer, on peut le faire seul dans son coin, sans avoir besoin du soutien de tous ceux qui devraient à un moment ou à un autre dénoncer un certain nombre de choses inacceptables".