Qu’ils soient repérés par leurs proches ou par les services de l’Etat, ils sont désormais 8 250 à avoir été signalés comme radicalisés, contre 4015 en mars dernier.
Dans le Rhône, on compte entre 200 et 300 signalements ou départs pour la Syrie depuis septembre 2014, selon la Préfecture. Des chiffres qui ont plus que doublé en 10 mois (on comptait en mars 2015 115 signalements) et font de notre département l’un des plus touchés par le phénomène, au même titre que la région parisienne, les Alpes-Maritimes, le Nord et la Haute-Garonne.
Selon cette étude, ces individus se sont radicalisés après un contact humain dans 95% des cas, tandis que le phénomène touche de plus en plus de jeunes et de femmes.