Viol, violences conjugales, clochards : le profil inédit des djihadistes anti-clubs échangistes

Viol, violences conjugales, clochards : le profil inédit des djihadistes anti-clubs échangistes

Mardi matin, six personnes ont été interpellées en Auvergne Rhône-Alpes.

Selon le Progrès, cinq hommes et une femme vivant à Lyon, Amplepuis, Saint-Etienne, Saint-Chamond et à la maison d'arrêt du Puy-en-Velay étaient soupçonnés de vouloir partir en Syrie la semaine prochaine pour faire le djihad.

 

Voire de perpétrer des attaques en France, en ciblant des clubs échangistes, mais aussi des sex-shops ou des salons de l'érotisme. L'idée a été évoquée ces deux derniers mois par le groupe selon les enquêteurs, mais aucune arme n'a été retrouvée lors des perquisitions.

 

C'est le profil des individus qui peut paraître étonnant, de par son caractère inédit. Sur les cinq personnes, trois sont des convertis, "Français de souche".

Et deux ont un fort passif judiciaire : quatre ans de prison pour violences aggravés sur sa compagne en Bretagne. Et sept ans de prison pour viol.

 

Ce dernier n'est d'ailleurs pas vraiment discret, il avait été arrêté à Pierre-Bénite au lendemain des attentats de novembre parce qu'il faisait l'apologie du terrorisme devant des policiers... Deux jours plus tard, il cambriolait un salon de coiffure.

 

Les enquêteurs ont relevé leur statut de vagabonds, presque clochards, qui passaient leurs journées dans la gare de la Part-Dieu, à errer, à prier, à évoquer entre eux une conception rétrograde de l'Islam.

 

Agés de 20 à 31 ans, les djihadistes présumés sont encore en garde à vue à Lyon.