La présidente du Front National était jugée en octobre dernier pour "provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion". Le parquet avait alors requis la relaxe.
Le 10 décembre 2010, lors d'une réunion publique devant des militants à Lyon, Marine Le Pen, alors en campagne pour la présidence du FN, avait fait cette déclaration à propos des prières de rue de musulmans: "Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire. Certes, il n'y a pas de blindés, il n''y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants".
Présente à Lyon à l’ouverture du procès, Marine Le Pen avait affirmé n’avoir commis aucune infraction, avant de quitter le tribunal deux heures plus tard, avant l’audition des parties civiles. Pour ces faits, elle encourt un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.