"Je ne resterais pas prisonnier de mes principes", a-t-il dit alors que l'Olympique Lyonnais s'apprête à recevoir Angers ce samedi à 17h pour le dernier match de championnat de France au stade de Gerland avant le déménagement au Grand stade de Décines.
"Si j'imaginais qu'il fallait que je me sépare d'un entraîneur, je le ferais. Ce n'est pas un principe, simplement une conviction. Statistiquement, ça ne change jamais le cours d'une saison de manière spectaculaire. Changer d'entraîneur, c'est un acte chirurgical difficile. On a plus de chances de faire du tort au club sur le plan affectif et de l'image que le contraire mais ça ne veut pas dire que je ne le ferais jamais", a convenu JMA qui n'a plus eu recours à une telle extrémité depuis le licenciement de Guy Stéphan en octobre 1996 après une déroute à Auxerre (7-0).
"Nous avons tout de même un entraîneur qui perd trois matches en une semaine et une équipe qui se délite. Pour le moment, on est au bord du précipice à trois points de la deuxième place mais aussi à trois points de la dixième", fait-il remarquer.
Samedi soir dans un entretien au Progrès, il affirmait ne pas vouloir écarter Hubert Fournier soulignant que "c'était les joueurs qui n'avaient pas respecté les consignes" pour le match contre Montpellier perdu 4-2 à Gerland.
En conférence de presse, vendredi après-midi, Fournier n'a pas voulu évoquer les propos tenus par Jean-Michel Aulas estimant toujours avoir son soutien. Cela ne transparaît pas vraiment dans ce qui est rapporté par Eurosport...
Dans la mire présidentielle, l'attaquant Claudio Beauvue, coupable de mauvaise humeur affichée lors de son remplacement mardi à Nantes à l'égard du staff technique, ne figure pas dans le groupe de dix-neuf joueurs retenus pour affronter Angers.
On a connu des ambiances plus sereines pour préparer une rencontre de championnat.
La trêve hivernale promet d'être animée du côté de l'OL et l'entrée dans le nouveau stade qu'Aulas ne veut pas voir ratée met la pression à tout le monde au sein du club lyonnais à une période au cours de laquelle le public peine à s'identifier à l'équipe et à remplir ne serait ce que Gerland et ses 40.000 places...
Quoi qu'il en soit, René Girard ne serait pas l'éventuel remplaçant de Fournier si ce dernier venait à être limogé, rien de plus qu'une rumeur tout à fait farfelue. "Si nous devions changer d'entraîneur, nous nous tournerions vers un coach en réussite constante depuis quelques temps", a affirmé Jean-Michel Aulas.
