Les deux accusées étaient jugées depuis mardi pour pour violences en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner et risquaient vingt ans de réclusion criminelle.
Les faits remontaient à 2007. L’une des accusées pensait sa mère possédée par un esprit malin et a fait appel à une amie, qu'elle avait rencontrée à l'hôpital, pour la désenvouter. La victime, âgée de 77 ans, succombera d’un œdème cérébral consécutif à une asphyxie par suffocation. Autrement dit, la sexagénaire était morte étouffée par un sac plastique.
En se prononçant pour des peines avec sursis, les jurés ont été plus cléments que le parquet. L’avocat général avait requis un et deux ans de prison ferme à l’encontre des deux femmes.