Valbuena sur Benzema : "Je ne peux pas défendre l’indéfendable"

Valbuena sur Benzema : "Je ne peux pas défendre l’indéfendable"

Mathieu Valbuena s'exprime pour la première fois dans l'affaire de sa sextape.

Le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais et de l'Equipe de France a choisi Le Monde pour une longue interview dans laquelle il n'est pas tendre avec Karim Benzema, mis en examen et soupçonné de l'avoir incité à céder au chantage.

 

Mathieu Valbuena est d'abord revenu sur cette conversation qu'il a eu avec Karim Benzema à Clairefontaine, où le natif de Bron lui apprend l'existence de la vidéo et tente de le mettre en relation avec son ami d'enfance Karim Zenati. "Je me dis que c’est un manque de respect, tout simplement. Tu ne peux pas avoir un comportement comme ça avec quiconque. A la fin, au moment de partir, Karim m’a dit : "Je fais quoi ? Je donne ton numéro ? Je te donne son numéro ?"", dévoile Valbuena.


Il révèle également que l'attaquant du Real Madrid était furieux de voir son nom sortir dans la presse et qu'il l'avait appelé pour mettre les choses au clair. "Mat, mon nom est sorti, c’est quoi ce bordel, je ne peux pas être dans des affaires comme ça…" Je lui réponds : "Karim, écoute, y a rien de spécial, t’as rien fait, y a pas de souci". Mais au fond de moi, je me dis que c’est quand même bizarre qu’il ait voulu me faire rencontrer cette personne-là. Après il me dit : "Il va falloir faire un démenti, c’est chaud, ça va prendre des proportions de fou, moi j’ai une fille et tout." Je lui réponds : "Karim, ça ne vient pas de moi. En bon citoyen, j’ai juste porté plainte. Après, j’y peux rien si dans les écoutes téléphoniques il y a ton nom qui ressort à plusieurs reprises.""

 

Avec ces révélations, on se dit que les deux hommes auront bien du mal à jouer ensemble à présent, notamment sous le maillot bleu. Mais Mathieu Valbuena ne s'arrête pas là. Il a des comptes à régler et annonce au Monde : "Je ne peux être que très très très déçu, et constater que la relation avec Karim, elle n’est pas aussi sincère qu’il pouvait peut-être le prétendre. (...) A un moment, je ne peux pas défendre l’indéfendable. Même à mon pire ennemi, je ne ferais pas ça".