Perquisition à l'hôtel Turquoise Konak : la direction se défend de protéger des islamistes

Perquisition à l'hôtel Turquoise Konak : la direction se défend de protéger des islamistes

Samedi après-midi, la scène a étonné le voisinage.

Une centaine de gendarmes ont investi l'hôtel Turquoise Konak pour mener une vaste perquisition dans le cadre de l'état d'urgence.
Si aucune arme n'a été retrouvée et aucune personne interpellée, les enquêteurs soupçonnaient l'établissement de Saint-Pierre-de-Chandieu de servir de repaire à des Turcs, islamistes radicaux.

 

Une accusation dont se défend la direction de l'hôtel. Elle dénonce "une fausse alerte", une "mesure disproportionnée" et estime qu'il est "absurde" d'être associée "à un mouvement de radicaux islamistes turcs" car elle est connue pour son "implication dans les activités du vivre ensemble" et son "rejet de tout extrémisme".

 

L'hôtel de l'Est lyonnais était placé sous surveillance depuis des mois. Les enquêteurs estimaient qu'une école coranique clandestine n'ait ouvert dans l'établissement : une quarantaine de femmes et des enfants ont en tout cas été contrôlés ce week-end. Et des livres sur l'Islam, des recueils de prière et du matériel informatique ont été saisis.