Alors qu'au mois de mai, le ministère public avait requis 2000 euros d'amende contre le président de Génération Identitaire, la justice a préféré relaxer le prévenu.
Sa présence à l'opération coup-de-poing organisée le 9 juillet 2013 devant le domicile du député PS du Rhône Jean-Louis Touraine n'a pu être prouvée. A l'époque, en pleine affaire Cahuzac, les identitaires avaient assimilé l'ex ministre du Budget à Touraine.
Avec une banderole "Touraine + Cahuzac = <3", de faux dollars, habillés en plagistes et affublés de masques à l'effigie de Jean-Louis Touraine mais aussi à celle de Jérôme Cahuzac, les identitaires souhaitaient dénoncer une vieille affaire de brevet déposé par Jean-Louis Touraine en 2000 aux Bermudes dans le cadre de son activité professionnelle.
L'élu se défend d'avoir touché un seul centime avec ce dernier, une version qui n'avait pas convaincu les militants d'extrême-droite.
Affaire Touraine-Cahuzac : le président de Génération Identitaire relaxé

Le tribunal correctionnel de Lyon a tranché ce mardi.