Vente de l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon : une pluie de repreneurs à deux jours de la date butoir

Vente de l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon : une pluie de repreneurs à deux jours de la date butoir

Mis en vente par l'Etat, les aéroports de Lyon et de Nice aiguisent l'appétit des investisseurs.

Alors que Saint-Exupéry s'est longtemps contenté de quelques noms intéressés (Aéroport de Genêve, Aéroports de Paris, Vinci), il semblerait que les prétendants se bousculent désormais au portillon.

L'aéroport de Singapour envisagerait de se placer pour les deux ventes, en espérant remporter l'une d'entre elles.
Même topo pour l'opérateur italien Atlantia, le fonds Global Infrastructure Partners (en charge de l'aéroport London City), le fonds Industry Funds Management (déjà actionnaire à Vienne et Manchester), le groupe Malaysia Airport, les espagnols Aena et Ferrovial, le Canadian Pension Plan et le fonds de pension des enseignants de l'Ontario ainsi que des fonds souverains de Singapour et d'Abu Dhabi.

Moins exotique, Vinci va présenter une offre aux côtés de la Caisse des dépôts et de Predica.
Genêve reste intéressé mais selon nos informations, l'Etat se méfie et craint que Lyon soit laissée pour compte au profit des Suisses.
Enfin, Aéroports de Paris regarderait la situation évoluer de loin car il craint des conflits d'intérêts avec l'aéroport Saint-Exupéry.

Les offres sont attendues avant ce jeudi et les deux aéroports seront vendus début 2016. Les 60% de parts de l'Etat dans Saint-Exupéry, estimé à 900 millions d'euros, seraient cédées à environ 540 millions d'euros.