C’est en décembre 2014, que le pot aux roses est découvert. Selon le Progrès, alors que la banque attirait l’attention de la mairie d’Anse sur une transaction de plus de 3 000 euros qu’essayait de faire une de leurs employées municipales, on a découvert que la femme en question aurait pendant 3 ans encaissé 64 chèques du personnel de l’Amicale de la mairie. Depuis 2011, elle aurait volé près de 25 138 euros à l’association. En plus de ça, elle aurait fait payé à la mairie des factures de 1000 euros dues à l’Amicale.
Des faits qu’elle a reconnus devant le Tribunal et qu’elle a essayé de justifier ce mardi. La prévenue explique qu’elle aurait utilisé cet argent pour rembourser des dettes. Cependant on a découvert qu’elle l’aurait dépensé en vêtements et qu’elle n’était pas en état de nécessité. D’après son avocate, l’accusée, qui souhaitait juste "une vie meilleure", aurait remboursé la totalité de ce qu’elle avait pris grâce à un emprunt.
Finalement, l’ex-employée municiaple a été reconnu coupable et a écopé de 12 mois de prison avec sursis et d’une amende de 2 500 euros d’amende avec sursis (contre 15 000 euros demandés par le ministère public) et de l’interdiction définitive d’exercer tout emploi dans la fonction publique.
Rhône : une employée municipale condamnée pour détournement de fonds publics

Ce mardi, une employée municipale d’Anse comparaissait pour vol, détournement de fonds et falsification de chèque.