Trois adolescents ont été tués après l’explosion d’un cabanon dans
lequel ils se trouvaient ; un quatrième jeune se trouve toujours dans un
état grave.
Selon les premiers éléments recueillis par les
militaires de la Gendarmerie de Haute-Loire, épaulés par les services de
déminage de Lyon, la piste d’un "jeu qui a mal tourné" est
privilégiée.
Des traces importantes d’acétone et d’acide
chlorhydrique ont été retrouvées sur le lieu du drame ; ce mélange de
composants est "couramment utilisé par les amateurs de jeu air-soft
pour créer des engins fumigènes", a précisé ce dimanche après-midi Yves
Dubuy, vice-procureur du Puy-en-Velay.
Les adolescents auraient
ainsi été victimes "de l'instabilité des éléments chimiques qu'ils
manipulaient, composants très sensibles à la chaleur alors qu'il faisait
très chaud samedi après-midi".
Une information judiciaire devrait être
ouverte pour déterminer les causes exactes de la mort des trois
adolescents, âgés de 13 à 16 ans. Une autopsie des corps aura également
lieu à l’institut médico-légal de Saint-Étienne. "Ces enfants ont été
victimes d'un jeu imbécile, conseillé par des gens irresponsables", a
conclu Yves Dubuy.
Une marche blanche en hommage aux victimes a
également débuté en fin d’après-midi sur la commune de Bas-en-Basset,
très choquée par ce drame.
Explosion mortelle en Haute-Loire : des démineurs de Lyon sur place

Les circonstances du drame ayant eu lieu samedi après-midi à Bas-en-Basset en Haute-Loire se précisent.