A Lyon, Manuel Valls "n'accepte pas" le plan social chez Renault Trucks

A Lyon, Manuel Valls "n'accepte pas" le plan social chez Renault Trucks

Le Premier ministre a réagi ce lundi au plan social annoncé chez Renault Truck qui prévoit 512 suppressions de postes, principalement à Vénissieux et à Saint-Priest.

Pour Manuel Valls, il faut trouver "une autre solution". "On ne peut pas accepter le plan qui nous a été présenté. Nous suivons très attentivement cette situation avec Gérard Collomb, Jean-Jack Queyranne et Emmanuel Macron", a-t-il précisé alors qu'il signait le contrat Etat-Région dans le 2e arrondissement de Lyon.

Par ailleurs, plus de 600 cadres techniques et salariés de Renault Trucks se sont réunis ce lundi en fin de matinée devant le site de Saint-Priest où se tenait une réunion extraordinaire du comité central d'entreprise du constructeur de poids-lourds. Dans un communiqué, la CFE-CGC a annoncé vouloir tout faire "pour limiter le nombre de licenciements contraints et exige du groupe une révision de son projet".
Quant à la CGT Vénissieux, elle indique que "notre responsabilité et notre engagement dans la durée, de chacun de nous, sont donc primordiaux. La direction va chercher à manœuvrer les organisations syndicales et chacun de nous dans le chantage, par exemple à la prime. Nous avons 3 jours marathon qui commencent aujourd’hui dans le CCE. La direction nous convoque également le 19 toute la journée pour essayer d’obtenir, d’arracher un accord majoritaire."