Une nouvelle audience est d'ores et déjà prévue pour le 25 juin à Lyon.
"Le groupe a dû faire face à de très nombreuses difficultés pour mettre
en œuvre plan de reprise" et "le redémarrage de la production au sein de
l'usine dans le délai escompté de 6 mois sur les activités Véhicules
Electriques et Filtres, s'est avéré difficile à tenir surtout depuis le
début de l'année 2015", avait précisé Cenntro Motors dans un récent
communiqué, soulignant que le redressement judiciaire devait lui permettre d'être réalimenté financièrement et d'opérer une redimension de sa structure.
Sur les 395 salariés lyonnais que compte le site du 7e, 80 étaient présents ce jeudi matin devant le tribunal pour apprendre la nouvelle. Ils savent qu'une partie d'entre eux perdra probablement leur emploi avant la fin de l'année. Par ailleurs, ils se sont plaints de ne pas encore avoir été payé pour le mois d'avril.
Cenntro Motors avait repris Sitl en juin 2014 en injectant 7,5 millions d'euros afin de conserver 300 des 395 salariés sur cinq ans. L'entreprise comptait alors sur la sous-traitance de machines à laver de Fagor Brandt pour financer la construction de véhicules électriques. Sauf que le dépot de bilan de Fagor avait entraîné Sitl dans un tourbillon social inéluctable.
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Lyon : Cenntro Motors (ex-SITL) placé en redressement judiciaire
Ce jeudi matin, le tribunal de commerce de Lyon a décidé de placer Cenntro Motors, à sa demande, en redressement judiciaire. La société du 7e arrondissement (ex-SITL) bénéficiera d'une période d'observation de 2 mois.
