Sexy Folies : quand les stars se mettaient vraiment à nu

Sexy Folies : quand les stars se mettaient vraiment à nu
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Le saviez-vous ? Marc Lavoine a couché avec un homme, Mylène Farmer rêvait de se faire violer et Michel Blanc avoue être fétichiste...

En 1986, l’émission Sexy Folies secouait les nuits de la deuxième chaîne de télévision française en brisant tous les tabous de la sexualité. Chaque mois, une star venait compléter sa tournée promotion après Guy Lux et Patrick Sabatier avec une interview « à nu ». Julie Piétri, Patrick Sebastien ou encore Jeanne Mas se sont prêtés au jeu des questions très directes égrenées méthodiquement, notamment par la débutante Mireille Dumas. Il aura fallu 23 ans pour profiter, grâce à l’ina.fr, de l’intégralité des réponses incroyablement croustillantes de stars nettement plus discrètes, depuis, sur leur vie privée. Toutes n’ont pas la même agilité dans l’exercice. L’embarras de Michel Blanc est palpable alors qu’il tente de se lâcher : « Je me parfume avec l’eau de toilette d’une femme que j’ai beaucoup aimé, c’est du fétichisme ». D’autres se montrent tout de suite plus à l’aise. Catherine Ringer compare ses années porno au service militaire, à la différence que personne ne l’a obligé à faire ça, « c’est que ça [lui] plaisait ». Et avoue avoir toujours aimé la gaudriole : « J’avais 13 ans je voulais absolument faire l’amour avec quelqu’un. Je leur demandais, en général, ils refusaient ». Marc Lavoine avoue une activité sexuelle intense« La fréquence ? C’est pratiquement tous les jours». Plus étonnant, il parle de son image androgyne de l’époque : «J'ai connu un mec de mon âge qui a compté pour moi autant que la femme avec qui je vis aujourd’hui. C’était une histoire d’amour ». A Mireille Dumas qui lui veut savoir s’ils ont eu des relations sexuelles, le chanteur des Yeux révolvers répond « oui », sans détour. Mylène Farmer, alors en promo de son single Libertine, manie déjà le paradoxe de la timidité apparente pour asséner des propos très crus : « La première fois, c’était un peu un viol, le viol de l’enfance et de l’imaginaire. Il faut être prudent mais le viol a 3% de très excitant. J’ai besoin de faire mal et j’ai besoin d’avoir mal pour éprouver du plaisir. ». Son animal fétiche ? « La mante religieuse, si j’en avais le pouvoir, je couperais la tête volontiers après [l’amour, NDLR] ». Quelle star française oserait les mêmes déclarations à la télé aujourd’hui ?