Interrogée sur son ancienne musique, Diam’s avoue ne plus assumer à tel point qu’elle ne voudrait pas que sa fille entende une de ses chansons.
« Franchement, je n'aimerais pas. Je préfère lui faire lire mes livres. Je n'assume pas. Il y a des trucs où j'ai été vulgaire. Il ne faut pas l'oublier aussi. Je ne suis plus cette femme là. Je suis tranquille » a-t-elle confié.
Être dans le monde du rap, ça poussait les gens à se marcher dessus selon elle. C’était un univers brutal mais Diam’s est maintenant devenue une femme apaisée, en paix avec elle-même.
Dans son nouveau livre, Mélanie Georgia de son vrai nom s’est aussi inspirée de la tragédie Charlie Hebdo survenue au mois de janvier dernier. Elle raconte cette journée : « Je suis là, derrière le poste, à condamner de toutes mes forces ce qui est en train de se passer. Ce sont tous les musulmans qui étaient peut-être pointés du doigt. Et je suis musulmane maintenant ».
Diam’s ne comprend pas et se sent dépassée par ceux qui tuent au nom de l’Islam : « Pour moi, ce sont des groupuscules égarés. Ça n'est pas l'Islam. Nous, on est croyant. On lit dans le Coran que quiconque tue un innocent, c'est comme s'il tuait l'humanité toute entière. On est réduit à quelques fous ».
