La 'taupe' du commissariat de Saint-Etienne condamnée
Une femme de ménage du commissariat central de Saint-Etienne dans la Loire, qui avait prévenu son ami de l'imminence de son interpellation, a été condamnée à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.
Le représentant du parquet avait requis deux mois de prison ferme et quatre mois avec sursis à l'encontre de cette employée d'une entreprise de nettoyage, âgée de 30 ans, qui comparaissait lundi pour "fourniture à l'auteur d'un crime d'un moyen de se soustraire aux recherches ou à l'arrestation".
En juillet dernier, en effectuant son travail, elle avait vu sur un tableau que l'interpellation de son concubin était programmée pour le lendemain matin, à leur domicile de La Ricamarie, dans la Loire.
Prévenu, le suspect, recherché pour sa participation présumée à une attaque à main armée, était absent le lendemain à 6 heures du matin lorsque les policiers avaient sonné. Il a finalement été interpellé 24 heures plus tard.