Droit de réponse de Thierry Ehrmann

Droit de réponse de Thierry Ehrmann, administrateur des sociétés Groupe Serveur et le Serveur Administratif.

"Votre magazine a diffusé sur son site internet au cours de la journée du 30 mai 2002, une information intitulée : "Une société lyonnaise condamnée pour plagiat" rapportant que j'aurai été condamné la veille en qualité de "prévenu" à payer 6 millions de francs de dommages et intérêts au titre d'un plagiat dont je me serai rendu coupable. Toujours selon votre information, j'aurai néanmoins "évité, en appel, de verser 4,5 millions d'euros, soit 30 millions de francs, d'astreinte". Cette présentation est totalement contraire à la réalité. S'il est vrai qu'un différend m'a opposé, ainsi qu'une de mes sociétés de mon groupe, le Serveur Administratif, aux Editions Législatives, ce différend d'ordre commercial remonte à 1995 et a connu un dénouement judiciaire par un arrêt de la Cour d'Appel de Lyon du 22 juin 2000. Je n'ai donc absolument pas comparu le 29 mai 2002, a fortiori en qualité de prévenu. Si une décision de la Cour d'Appel a effectivement été rendue à cette date, c'était pour débouter les Editions Législatives de leur demande en paiement de 4,5 millions d'euros à titre d'astreinte. Je n'ai donc en aucune façon "évité" cette condamnation : les Editions Législatives en ont purement et simplement été déboutées. En prétendant que j'avais été condamné la veille au paiement de 910 000 euros, votre publication m'occasionne, ainsi qu'à mon groupe, un préjudice considérable. En effet, cette condamnation remontant à deux années, a été acquittée depuis fort longtemps, de telle sorte qu'elle n'aura aucune incidence sur le bilan du Groupe Serveur pour l'exercice en cours, ce que pouvait laisser craindre le texte que vous avez mis en ligne. C'est pourquoi je ne peux, indépendamment du présent droit de réponse, que réserver les droits de mon groupe ainsi que les miens propres."