Le coup de sang d'Aly Cissokho

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Le défenseur lyonnais s'est violemment emporté contre un journaliste à l'issue du match nul (1-1) de l'OL contre Rennes à Gerland.
Preuve que ce nul équivaut à une défaite dans les esprits lyonnais, aucun joueur n'est venu s'exprimer face à la presse à la fin de la rencontre, une situation inédite cette saison. Les visages étaient fermés à l'image de Bafé Gomis qui a pour habitude de répondre systématiquement aux journalistes mais qui est sorti de la zone mixte tête basse sans même un regard pour la presse lyonnaise et nationale qui l'attendait.
Après le passage derrière les micros de Claude Puel, Aly Cissokho est sorti du couloir menant aux vestiaires pour rejoindre le bus du club, il est passé par la zone mixte ou attendaient de nombreuses télévisions, les radios et la presse écrite. Alain Vernon, journaliste de sport pour France 2 habitué au plateau de l'émission Stade 2 lui a demandé s'il souhaitait s'exprimer, Cissokho n'a pas répondu et s'est éloigné, c'est alors que Vernon a dit à haute voix que "quand vous (les lyonnais) gagnez vous vous arrêtez mais pas quand vous perdez". Cette réflexion a piqué le latéral lyonnais au vif, il est revenu très énervé vers le journaliste pour lui demander des comptes et lui expliquer qu'il ne répondait que s'il en avait envie (rien n'oblige effectivement les joueurs à parler à la presse). Le ton est monté entre les deux hommes, Alain Vernon lui a rétorqué qu'à l'étranger "les joueurs s'arrêtent systématiquement devant la presse", Cissokho a alors tenté de masquer l'objectif d'une caméra qui filmait la scène tout en continuant la joute verbale. L'épisode a perturbé l'interview par les radios du coach rennais Antonetti mais s'est finalement terminé sans affrontement physique.
Le président Aulas est lui venu s'exprimer à 23h45, il a expliqué que ce nul était "rageant à pleurer" et que pour lui le titre s'était peut-être évanoui dans la nuit de Gerland.