Des scènes de guérillas urbaines à Lyon

Les violences sont encore montées d’un cran mardi en marge des manifestations contre la réforme des retraites. La gare de Perrache a dû fermer pour des raisons de sécurité. Sur la Presqu’Ile, du mobilier urbain a été cassé, des vitrines ont été brisées et des commerces pillés, plusieurs voitures ont été incendiées et renversées. 69 personnes ont été interpellées, pour la plupart des lycéens et des collégiens. Quatre policiers et un manifestant ont été légèrement blessés. Face à cette radicalisation, Nicolas Sarkozy en appelle à la responsabilité de "l'ensemble des acteurs" pour éviter les débordements. Le maire de Lyon, Gérard Collomb, a vivement condamné ces incidents. La situation le pousse à écourter sa visite en Asie et à rentrer d’urgence à Lyon. Par ailleurs, la manifestation organisée par les syndicats a réunis entre 18 000 et 45 000 personnes dans les rues de Lyon pour cette nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites… Un succès pour les syndicats, à la veille du vote du projet de loi au Sénat.