La Convention européenne des droits de l’Homme invoquée dans un procès pour trafic de stupéfiants

La Convention européenne des droits de l’Homme invoquée dans un procès pour trafic de stupéfiants
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L’avocat de la défense a tenté un coup de bluff jeudi à la barre du tribunal correctionnel de Lyon.

Dans une affaire classique de trafic de stupéfiants qui s’était déroulée à Rillieux, l’avocat d’un dealer d’héroïne et de cocaïne a proposé une lecture de la Convention européenne des droits de l’Homme qui mettait en avant des irrégularités durant la garde à vue de son client. Selon lui, il aurait du être accompagné de son avocat dès les premières heures de sa garde à vue, et aurait aussi du avoir le droit au silence. Sa requête a finalement été rejetée. Son client et les deux autres accusés ont tous trois été condamnés à des peines allant de deux mois à deux ans de prison ferme.