Pas de libération conditionnelle pour Nathalie Gettliffe
Condamnée au Canada dans une affaire d’enlèvement d’enfants, elle doit encore purger six mois d’emprisonnement.
Selon son compagnon, l’enseignante à l’université Lyon 2, arrivée en France ce matin, passera les fêtes de Noël derrière les barreaux, à la prison pour femmes de Fleury-mérogis. Francis Gruzelle explique que le juge d’application des peines du tribunal d’Evry n’a pas voulu statuer sur la demande de remise en liberté conditionnelle déposée par son avocat.
Il devrait passer le réveillon de Noël sous les fenêtres du domicile du ministre de la Justice, Pascal Clément, à Saint-Marcel-les-Félines dans la Loire.
Pour rappel : Nathalie Gettliffe a été condamnée pour avoir enlevé ses deux enfants afin de les soustraire, dit-elle, à l’influence de leur père canadien, membre d’une organisation considérée comme secte en France, mais pas au Canada. D’ailleurs, ses deux premiers enfants sont toujours avec leur père en Colombie-Britannique.