Coup de théâtre au procès de Bruno Gollnisch

Le numéro 2 du FN comparaît depuis hier pour ses propos ambigus sur les chambres à gaz tenus lors d’une conférence de presse en 2004.

L’élu frontiste a reconnu publiquement la Shoah comme un crime contre l’humanité. Suite à cet aveu, l’avocat des trois parties civiles s’est retiré du procès. Pour autant, la procédure judiciaire suit son court avec aujourd’hui les réquisitions du Procureur. Bruno Gollnisch encourt un an de prison ferme. Il a rappelé hier qu’il récusait les faits qui lui sont reprochés. Il estime que ce sont les journalistes qui ont déformé ses propos le jour de cette conférence.