Sans plusieurs cadres, Paulo Fonseca a dû composer, notamment en attaque, où Martin Satriano devait animer l’avant-garde lyonnaise. Mais son équipe, incapable de construire proprement ou de ressortir les ballons, a multiplié les situations dangereuses contre elle-même.
À la 13e minute, Rudy Matondo pensait ouvrir le score, faisant frissonner l’Abbé-Deschamps. Mais une faute préalable annulait son but et soulageait l’OL. Le répit était de courte durée : à la 23e minute, une intervention complètement manquée de Moussa Niakhaté offrait un penalty à Auxerre. Lassine Sinayoko le frappait, mais Dominik Greif, impeccable, détournait la tentative.
Sous la pluie et dans le froid, le match peinait à s’emballer. Il fallait attendre la reprise pour voir une occasion lyonnaise réellement dangereuse : à la 49e minute, Afonso Moreira forçait Donovan Léon à une parade décisive sur une tête au ras du poteau.
À signaler également la première apparition d’Adil Hamdani, 16 ans, entré en seconde période pour ses débuts avec l’équipe première.
Au terme d’une rencontre où les Auxerrois ont largement dominé les débats, Lyon peut presque s’estimer heureux d’avoir préservé le point du nul, grâce notamment à Clinton Mata et à Dominik Greif, une nouvelle fois précieux. Mais concéder un 0-0 face au dernier de Ligue 1 n’a rien de rassurant.
L’OL enchaîne désormais avec un calendrier dense : réception du Maccabi Tel-Aviv jeudi en coupe d’Europe, puis retour au Groupama Stadium dimanche soir pour affronter Nantes.












