Tel est l’objectif du projet PERFAO qui vise plus particulièrement les habitants de la vallée de la chimie et du sud de la métropole lyonnaise.
Ces deux dernières années, des ateliers ont été organisés afin d’informer les habitants de la tenue de cette enquête et d’en établir sa méthodologie. Il s’agissait de la première phase du projet qui va maintenant passer à la suivante qui consiste en la sélection d’un panel de 300 personnes qui verront leur sang prélevé. Ce dernier sera composé d’adultes et d’enfants résidant à proximité de la plateforme chimique de Pierre-Bénite mais aussi à Givors, Grigny ou Solaize.
"D’ici le mois de novembre, près de 3000 courriers vont être adressés nominativement aux Grands Lyonnais qui auront été présélectionnés par un institut de sondage. Ils devront alors appeler le numéro indiqué sur leurs courriers afin de procéder à la sélection définitive du panel en fonction de certains critères (antériorité sur le territoire, âge, sexe, non contre-indication médicale, etc.), nécessaires au bon déroulement de l’étude", indique ce vendredi matin la Métropole de Lyon dans un communiqué.
La campagne de prélèvements sanguins devrait ensuite débuter d’ici la fin de l’année 2025. Elle permettra "de mesurer la présence de PFAS dans l’organisme (32 molécules recherchées) et d’évaluer de potentiels impacts sur sa santé", précise la collectivité. Les résultats seront analysés par des épidémiologistes.
Plusieurs acteurs sont mobilisés dans le cadre de ce projet à l’exemple de la Métropole de Lyon, de l’Agence régionale de santé ou encore des Hospices Civils de Lyon.