Suite à la brève parue dans le mensuel Lyon Mag le 10 mars 2005, nous publions un droit de réponse demandé par M. Philippe Brunet-Lecomte, directeur de publication de Lyon Mag.
« Monsieur le directeur de publication,
Nous avons constaté à la lecture de votre site internet depuis le 18 mars 2005 que vous n’aviez pas publié notre droit de réponse. Par conséquent, vous trouverez ci-dessous un droit de réponse où nous reprenons l’essentiel de notre argumentation.
En effet, votre article titré « Les comptes de Lyon Mag’ dans le rouge vif » et publié sur votre site intern
En effet, vous avez cité une attestation réalisée par un expert-comptable de Lyon Mag’, dans le cadre d’un contentieux qui nous opposait à Christophe Mahé, patron du magazine M Lyon, aujourd’hui disparu. Or, cette attestation expliquait simplement que, pour des raisons de trésorerie, Lyon Mag’ ne pouvait pas payer en une seule fois une condamnation de 12 000 euros. Mais sans affirmer que notre magazine était « au bord de la faillite ».
Surtout, vous oubliez de préciser que la cour d’appel, saisie en requête d’interprétation, a finalement conclu que Christophe Mahé n’avait en réalité aucun titre pour demander ces 12 000 euros à Lyon Mag’ qui n’a donc plus à les payer !
Vous faites également aux contentieux qui nous opposent à un de nos anciens imprimeurs et à un de nos anciens fournisseurs de papier qui ont obtenu la condamnation de Lyon Mag’ par le tribunal de commerce à payer immédiatement 210 000 euros. Mais Lyon Mag’ a été autorisé par le Juge de l’exécution à payer cette somme, que nous estimons indue, en deux ans.
Vous avez aussi oublié de préciser que Lyon Mag’ a fait appel de ces deux condamnations qui ne sont donc pas définitives.
Vous affirmez aussi que des condamnations de Lyon Mag’ pour diffamations ou pour publicité mensongère « contribuent au creusement » de notre dette. Or, à ce jour, même si notre magazine a dû parfois affronter de lourdes condamnations, ces procès ont été, dans la majorité des cas, gagnés en appel ou en cassation. Pour le reste, soit les plaignants ont finalement renoncé à réclamer ces sommes, soit Lyon Mag’ a payé ces condamnations.
Contrairement à ce que vous affirmez, l’avenir de Lyon Mag’ n’est donc pas « incertain ». Au contraire, Lyon Mag’, qui édite aujourd’hui six magazines et qui emploie une trentaine de salariés, a réalisé sur son dernier exercice
3,7 millions d’euros de chiffre d’affaires en hausse de 20%, avec un résultat à l’équilibre, comme ça a toujours été le cas depuis dix ans. »
La rédaction de M Lyon maintient que M. Denis Buffiere, expert-comptable, a déclaré que le paiement d’une somme de 12 380,67 euros mettrait Lyon Mag’ SAS en état de cessation de paiement, ce qui inéluctablement provoquerait sa liquidation et sa disparition. (voir lien ci-dessous)