Lyon : la piétonisation d'une partie du Cours Charlemagne bientôt expérimentée

Le projet va faire l'objet d'une consultation.

Une portion du cours Charlemagne dans le 2e arrondissement, entre la rue Montrochet et le quai Antoine Riboud, pourrait bientôt être interdite aux voitures. Le projet va faire l'objet d'une expérimentation de trois mois à compter de la mise en service du prolongement du T2 jusqu'à la station Hôtel de Région – Montrochet.

Concrètement, rien ne va vraiment changer pour les automobilistes, déjà confrontés aux travaux dans ce secteur régulièrement congestionné. Les travaux terminés et les engins de chantier partis, le périmètre sera rendu aux trottinettes, vélos et piétons. Date envisagée, février 2021.

La Métropole de Lyon et la Ville veulent opter pour "une piétonisation portée par les Lyonnaises et les Lyonnais " : "Elle doit susciter l’adhésion, elle doit répondre à des usages concrets du quotidien. A ce titre, j’invite les habitantes et habitants à s’emparer de leurs rues en proposant des idées sur un site dédié" a déclaré Grégory Doucet, le maire de Lyon.

"L’arrivée du tramway T2 au Sud de La Confluence est une opportunité pour repenser et apaiser cet espace. Le choix de l’expérimentation permettra de tester en situation réelle la piétonisation de cette zone fréquentée par de nombreux piétons. Nous devons co-construire ces aménagements afin qu’ils correspondent aux besoins de ceux qui l’utilisent tous les jours", a de son côté indiqué Fabien Bagnon, vice-président délégué à la voirie et aux mobilités douces.

Le projet semble conforté par une étude, réalisée par un bureau d’études mandaté par la Métropole de Lyon : "Les études indiquent que, pour permettre un bon fonctionnement du carrefour et améliorer les cheminements piétons au niveau du centre commercial et de la darse, une piétonisation du cours Charlemagne entre le carrefour Montrochet et le Quai Antoine Riboud est à privilégier".

Cette expérimentation de 3 mois "permettra de vérifier la pertinence du dispositif et de le faire évoluer si nécessaire. En parallèle la Métropole étudiera finement l’impact du report des trafics sur les axes environnants", est-il précisé dans un communiqué.

Une consultation citoyenne est d'ores et déjà lancée "pour faire appel aux idées des habitantes et habitants du quartier de la Confluence". Nul doute que les automobilistes habitués du quartier, qui mettent parfois 40 minutes pour sortir de l'enfer de la Confluence, participeront à cette consultation en ligne jusqu'à Noël.

A noter qu'une réunion publique sera programmée pour restituer les propositions et définir les choix d’aménagement.