Certains, qui assistaient à la défaite de leur équipe face à l’Irlande du Nord dans le cadre de l’Euro, ont fait tomber le maillot et se sont retrouvés torses nus.
C’est alors que les caméras de télévision ont fait un léger arrêt sur un groupe d’Ukrainiens tatoués, dont deux arboraient fièrement des svastikas, dont la croix gammée nazie est un dérivé.
Pourtant, le règlement de l’UEFA soumis aux stades français pour l’Euro est clair : "tout matériel injurieux, raciste, xénophobe, sexiste, religieux, politique ou illicite" est interdit.
"Ces supporters ukrainiens auraient dû repérés par les stadiers ou des officiels de l’UEFA, et expulsés du stade. La police aurait pu aussi les interpeller. Si l’UEFA réagit, l’Ukraine pourrait même être punie d’une sanction financière", a analysé pour l’Equipe Rafal Pankowski, membre de l’association de lutte contre le racisme Never Again.
Les stadiers du Parc OL auraient-ils pu et du intervenir pour faire sortir ces supporters présumés néonazis ? Appuyés par six policiers ukrainiens venus spécialement pour désigner de possibles fauteurs de troubles, ils ont également bénéficié des nombreuses caméras de vidéosurveillance qui pullulent dans le Grand Stade. Par ailleurs, les internautes sur Twitter ont immédiatement dénoncé la présence de ces supporters.
L’UEFA, qui n’a pas encore réagi officiellement, demandera peut-être des comptes au Parc OL, endeuillé ce même jour par la mort d'un supporter irlandais, victime d'un malaise cardiaque.