Un geste réalisé "dans un souci d'apaisement". C'est pourtant le parti qui avait poussé l'ancien élu lyonnais à prendre ses responsabilités après sa participation à la Fête du 1er mai aux côtés de Jean-Marie Le Pen. Bruno Gollnisch plaît encore à une certaine frange des militants frontistes, ce qui explique le revirement de situation, à un an de la présidentielle.
"Je considère donc que l’incident est clos en ce qui me concerne, a réagi dans un communiqué Bruno Gollnisch. Quant aux questions politiques que j’ai formulées précédemment, je les évoquerai dans le cadre de cette instance".
Sa collègue eurodéputée Marie-Christine Arnautu n'a pas eu la même chance. Pour avoir également affiché publiquement sa préférence pour l'ancien président du FN, Marine Le Pen a maintenu sa convocation prochaine devant les instances disciplinaires. Et pour cause, elle a refusé de proposer sa démission.