Cette bande de tagueurs est soupçonnée d’avoir commis, depuis 2012, "des dégradations par tags sur de nombreux bâtiments et mobiliers urbains de l’agglomération lyonnaise et notamment au préjudice de la SNCF", explique la Sûreté Départementale.
Le préjudice est supérieur à un million d’euros.
Des perquisitions menées aux domiciles des suspects ont permis aux enquêteurs de mettre la main sur 385 bombes de peinture, 25 pots de peinture, des objets appartenant à la SNCF, mais aussi sur des ordinateurs, des disques durs, des clés USB et une Go-Pro. Des photos des tags réalisés ont ainsi pu être visionnées par les policiers, tandis que les compagnes de sept des tagueurs présumés ont été entendues dans le cadre de l’enquête.
Parmi les dix individus, quatre ont été présentés à un juge mercredi et laissés libres sous contrôle judiciaire. Les six autres devaient être présentés au juge mandant ce jeudi.