Alors qu'il ne reste que quatre rencontres à disputer en Ligue 1, les Lyonnais peuvent encore croire à la qualification directe en Ligue des Champions d'autant qu'ils recevront les Monégasques lors de la 37e journée. Mais il leur faudra mieux maîtriser l'événement qu'ils ne l'ont fait contre le Gym, un adversaire que l'OL pouvait reléguer à cinq points en cas de victoire.
Toutefois, si la fin de la partie a été intéressante pour les hommes de Bruno Genesio qui ont alors ultra dominé, la première période a été médiocre de leur part avec beaucoup de déchet technique et un gros manque de liant dans le jeu. Ils ont été menés rapidement avec un but de Valère Germain sur lequel Henri Bedimo s'est oublié alors que Maxwell Cornet a été exclu pour une charge sur le gardien Cardinale quelques minutes plus tard.
Et si Hatem Ben Arfa qui venait affronter son club formateur n'avait pas échoué de justesse en deux très belles occasions (40e, 77e), le résultat aurait été tout autre.
Toutefois, et heureusement pour l'OL, les Niçois ont manqué d'ambition alors qu'ils étaient en supériorité numérique. Ils se sont mis à reculer pour laisser le champ libre aux Lyonnais pourtant réduit à dix, ce qui ne s'est pas du tout vu dans la dernière demi-heure. Une attitude déplorée d'ailleurs par Ben Arfa qui a mis cela sur le compte de l'inexpérience de ses coéquipiers.
Ainsi, pour égaliser, Alexandre Lacazette a réussi à inscrire son 17e but de la saison en championnat après un coup-franc de Mathieu Valbuena heurtant la barre et une remise de Corentin Tolisso. Sur le coup, ces deux derniers étaient remplaçants au coup d'envoi et une nouvelle fois la différence s'est faite grâce à des joueurs sortis du banc.
Elle aurait pu être encore plus grande avec l'entrée en jeu dans les dernières minutes de Nabil Fekir, ce qui tend à prouver que l'OL à chercher jusqu'au bout à gagner. L'audace du coaching de Bruno Genesio a d'ailleurs été louée dans la zone d'interviewes par Jean-Michel Aulas qui a notamment regretté les deux longues interruptions du match pour... des jets de petits papiers sur le terrain donnant au Parc OL des airs de stades sud-américains.
Cela n'a pas été du goût du délégué et de l'arbitre qui sur ce point ont manqué clairement de psychologie et de discernement. L'ambiance du match Marseille-OL en septembre était autrement plus délétère que celle bon enfant qui régnait pour cet OL-Nice.