Ces anciens patients de Dentexia, placé en redressement judiciaire en novembre, sauront si le service de centres de dentisterie low-cost est repris ou bien liquidé.
Mais surtout, si quelque chose sera fait pour les aider.
Car entre 2,3 et 4,5 millions d’euros d’honoraires payés n’auraient pas été réalisés partout en France. L’agglomération lyonnaise comptait trois centres Dentexia, et donc de nombreux patients laissés pour compte, parfois édentés ou dans une grande souffrance physique et/ou morale, en attente de soins et de solutions. Car les cabinets ne répondent plus aux appels.
Le collectif contre Dentexia espère bien sûr qu’un repreneur ait le courage de reprendre les activités pour au moins finir de traiter les patients. Peut-être même sans leur demander de payer à nouveau des honoraires évanouis dans la nature.
Une enquête préliminaire a été ouverte suite au dépôt de plusieurs plaintes d’ex-patients et de l’Ordre des chirurgiens dentistes. Ce dernier milite directement contre la dentisterie low-cost.