Inauguration du Parc Olympique Lyonnais : 500 ouvriers encore mobilisés, les joueurs comme à la maison

Inauguration du Parc Olympique Lyonnais : 500 ouvriers encore mobilisés, les joueurs comme à la maison

Des pots de peintures dans les recoins, des bruits de perceuses, de la poussière et des meubles encore emballés. Ils sont encore 500 ouvriers, casques de chantier vissés sur la tête, à travailler dans l'enceinte du Parc Olympique Lyonnais.

L’inauguration aura lieu dans 48 heures, et si le plus gros du chantier est terminé, l’heure est aux finitions. Mais Patrick Illiou, directeur général adjoint de l’OL, l’assure : "Tout sera prêt. On est en train de poser les mobiliers, les chaises... On travaille aussi sur les dernières peintures, et quelques joints à refaire. Ce n’est que de la finition".

 

Dans le vestiaire des joueurs, les chaussettes sales côtoient les perceuses. Quelques ouvriers peaufinent le coin douche. Ou plutôt, le coin balnéo. "Il y a une piscine à température ambiante, et un bain froid qui favorisera la récupération. Ce vestiaire, on l’a voulu moderne", précise Patrick Illiou. Circulaire, il permet au coach d’être entendu par tous les joueurs, qu’ils soient en soin ou en train de se changer.

Des télés seront également installées d’ici samedi pour permettre les révisions tactiques à la mi-temps.


Quelques couloirs plus loin, on s’active à la brasserie. Tout le mobilier est encore sous plastique. "Pour éviter qu’il ne prenne la poussière", explique le directeur général adjoint en charge du projet du Grand Stade.

 

A l’OL Store, les vendeurs poursuivent la mise en rayon avant l’arrivée des premiers clients samedi midi, tandis qu’à l’étage, le musée consacré à l'olympisme, aux légendes du sport et à l'OL n’est qu’un grand espace vide. "Il ouvrira prochainement, sans doute d’ici l’Euro", nous assure notre guide du jour.


Malgré cette impression de grand chantier, le stade a reçu mercredi l’autorisation d’ouvrir au public par la préfecture. Samedi, le Parc Olympique Lyonnais affichera complet. Chaque spectateur sera scruté par les 270 caméras de vidéosurveillance.

Des palpations seront effectuées sur tous les porteurs de billets. En tout, 700 stadiers seront mobilisés ainsi que 300 agents d’accueil. "Les policiers sont en train d’être formés aux images de vidéosurveillance", explique Xavier Pierrot, le stadium manager : "Un officier de Police Judiciaire sera présent lors des événements, et nous avons une cellule de garde à vue en cas d’incidents".

 

Sur les écrans, on peut alors observer l’entrée des joueurs sur la pelouse. C’est l’heure du premier entrainement au sein même du Grand Stade. Sous la pluie, Mathieu Valbuena et Rafael font des tours de terrain. Bruno Génésio donne à ses hommes les derniers conseils tactiques pour affronter Troyes, tandis qu’Anthony Lopes prend ses marques dans ses nouvelles cages.


Cette fois, on y est. "On est dans un stade comme on peut en trouver en Allemagne", déclare, ému, Bernard Lacombe, le conseiller spécial du président Aulas. "Ca a l’air d’être une caisse de résonance impressionnante. J’aurais aimé jouer dans un stade comme ça. Quand on voit un tel monument, on ne peut dire que bravo".

 Et l'ancien attaquant lyonnais de confier : "Alex Lacazette avait dit qu’il serait le premier buteur dans le Grand Stade, j’espère que ce sera le cas". Reste désormais aux filets à trembler.