L'OL est au pied du mur

L'OL est au pied du mur

Après la correction reçue dimanche soir au Parc des Princes par une équipe du Paris Saint-Germain sûre de sa force, l'OL qui n'est de son côté plus certain de rien du tout avec un effectif décimé, est au pied du mur.

"Concernant Hubert Fournier, le sujet n'est pas de savoir s'il sera là au prochain match. Nous devons trouver une solution par rapport à l'OL. Nous avons beaucoup investi dans un nouveau stade et il ne faut pas se tromper. Les deux matches qui arrivent contre Tours (coupe de la Ligue) et à Ajaccio sont très importants. Les coupes sont devenus significatives après notre élimination en Champion's league et le déplacement à Ajaccio notamment prend une dimension qui est importante", a lâché Jean-Michel Aulas après la déroute.


Le constat est implacable. L'Olympique Lyonnais, qui n'avait plus reçu une telle correction depuis le 6 octobre 2013 à Montpellier (5-1) n'a pris qu'un seul point en championnat (à Nantes, 0-0) sur quinze possibles.
Il a perdu à Nice et Paris mais aussi à domicile contre Angers et Montpellier. La dernière victoire date du derby, le 8 novembre contre Saint-Etienne (3-0).
Novembre et décembre sont catastrophiques.
Si l'on ajoute l'élimination de la Ligue des Champions et pire encore de l'Europa league en terminant dernier de sa poule, l'OL n'a gagné que deux de ses neuf derniers matches toutes compétitions confondues.
Alors, oui, les deux derniers matches de l'année sont très importants. La victoire est impérative à chaque fois mais on ne sait pas si ce sera suffisant pour influer sur la décision du patron du club.


"Avec sept joueurs majeurs (Fekir, Lacazette, Valbuena, Umtiti, Jallet, Fofana, Bisevac Kalulu), nous ne pouvions rivaliser avec Paris", a convenu JMA.
Mais ce n'est pas pour autant que ce dernier va occulter ce match contre le PSG dans sa réflexion.
"Tous les résultats ont des significations. On est là pour tout analyser. On peut aussi voir ce résultat comme un écart trop important (entre les deux clubs) mais il vient à la suite d'un certain nombre d'autres défaites qui n'avaient peut-être pas lieu d'être. On prend toutes les informations pour sortir de cette mauvaise passe", dit-il aussi.


"Si je ne m'interrogeais pas, je commettrais une faute professionnelle. 6e c'est notoirement à notre souhait. Ce n'est pas un bon constat. Il faut tenter de trouver une solution. C'est vrai, les blessés on ne peut pas les remettre sur pied tout de suite. Quand nous avons perdu Fekir, nous saurions que nous aurions des difficultés. Des problèmes sont apparus et cela demande réflexion", poursuit Jean-Michel Aulas.
Sur la rencontre en elle-même, Hubert Fournier, qui semble bien seul, a raison d'affirmer que l'état d'esprit de ses joueurs était bon, comme à Valence où l'OL s'est imposé avec la manière même si le résultat n'avait pas d'influence sur le classement final du groupe en Ligue des Champions. Le penalty accordé à Zlatan a été imaginaire et a contribué à aggraver la marque à 4-1 avant le but de Lucas portant le score à 5-1 qui donne une très mauvaise image.


Mais cette mauvaise image est celle de la Ligue 1, un championnat relativement faible avec un club loin devant (PSG), un autre loin derrière (Troyes) et un ventre mou qui s'étend de la 2e à la 18e place qui ne sont séparées que de 12 points.
L'OL, 6e malgré son surplace depuis cinq journées, n'est qu'à cinq longueurs du podium occupé par Angers (2e) et Monaco (3e).


On peut penser que, débarrassé des contraintes européennes et à condition de ne pas se tromper dans les choix durant la trêve, l'Olympique Lyonnais peut très bien se qualifier de nouveau pour la Ligue des Champions.