C'est à la suite d’un contrôle de la brigade financière de la Sûreté que les irrégularités sont apparues. En effet, pour une consultation effectuée la journée dans son cabinet, la généraliste appliquait le tarif de nuit. Ainsi, le tarif passait de 23 euros à 65,50 euros. Les patients qui bénéficiaient de la couverture maladie universelle ou de l’aide médicale de l’État ne se rendaient compte de rien avec le tiers payant.
Grâce à ses recettes, la généraliste a investi dans l’immobilier. Entre autres, elle est propriétaire d’une douzaine de studios, T2 et T3 à Lyon, Thonon-les-Bains, Uzès et dans les Hautes-Alpes ainsi qu'un garage automobile à Vaulx-en-Velin. De plus 400 000 € ont été transférés au Maroc, dans sa famille.
Placée jeudi en garde à vue, elle a été présentée ce vendredi à un juge d’instruction. Ce dernier a requis un mandat de dépôt.