"Je n'ai rien fait, je ne suis pas coupable", a donc clamé Karim Benzema dans cet entretien enregistré mardi après-midi à Madrid et qui apparaît comme extrêment coupé et monté.
"On m'accuse, on me traîne dans la boue dans tous les sens comme si j'étais un criminel. Ce sont des choses horribles", a-t-il poursuivi, faisant référence à la prise de position de Manuel Valls.
Appelé à répondre en détail sur les reproches parfois accablants que lui font Mathieu Valbuena et les enquêteurs, le joueur du Real Madrid a employé un ton calme. "Quand j'entends que j'ai fait du chantage, que je lui (à Mathieu Valbuena ndlr) ai demandé de l'argent, ça me rend fou. Ça n'a rien à voir. Quand on dit que mon ami (Karim Zenati ndlr) aurait eu besoin d'argent, c'est n'importe quoi. Parce que Dieu merci je gagne bien ma vie et ça fait longtemps. Et je n'ai pas besoin de gagner de l'argent. Quand je rends un service, je n'attends rien en retour. On n'a jamais, jamais parlé d'argent et ça, il peut le dire".
Karim Benzema s’est ensuite excusé de son comportement au téléphone avec Karim Zenati, lorsqu’il avait débriefé sa conversation avec Mathieu Valbuena à Clairefontaine sur la sextape. "La seule chose que je regrette dans tout ça, c'est au téléphone, c'est avec mon ami d'enfance, d'avoir pris ça à la rigolade. C'est la seule chose. Et je peux m'en excuser pour lui, pour toute sa famille", a indiqué l’ancien buteur de l’OL.
Pour conclure, Karim Benzema a formulé un voeu : "Je suis là pour être sincère et j'espère que ça va bien se terminer, qu'on va tous être bien, que ce soit Mathieu, moi, mon ami. Qu'on retourne tous en équipe de France pour gagner cet Euro".
Reste à savoir si les Français, Mathieu Valbuena, Didier Deschamps et la FFF ont approuvé sa défense ou non.