L'OL au pied du mur en Ligue des Champions

L'OL au pied du mur en Ligue des Champions

L'OL joue son avenir européen ce mardi soir à Gerland face à La Gantoise (20H45) contre qui le succès est impératif pour croire, peut-être, à une possible qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions.

Ce sera aussi le dernier match européen à Gerland, quoi qu'il arrive.

 

Il faudra, pour apprécier la suite au Grand Stade, en cas de succès, que Valence ne s'impose pas dans le même temps sur le terrain du Zenit Saint-Pétersbourg déjà qualifié pour le tour suivant.
Battre La Gantoise signifierait aussi que l'Olympique Lyonnais reprendrait la main pour la 3e place qui permet d'être repêché en Europa league.
Jean-Michel Aulas rêvait à l'origine de la saison d'un 8e de finale dès février dans le Grand stade que l'OL va intégrer dès le 9 janvier à l'occasion de la réception de Troyes.
Le risque existe alors que seules les compétitions domestiques occuperont l'Olympique Lyonnais pour la seconde moitié de saison.


Bien sûr, au vu du niveau des clubs engagés dans cette première phase de Champion's league, le groupe H apparaissait comme abordable au vu du passé du club et de son expérience.
Néanmoins, les joueurs qui composent aujourd'hui l'effectif sont bien peu nombreux à avoir goûté à l'épreuve et l'Olympique Lyonnais se comporte comme une formation novice qui n'a pris qu'un point, occupe la dernière place de sa poule en restant sur trois défaites de rang.
Après le match aller à Saint-Pétersbourg, Hubert Fournier ou encore Alexandre Lacazette n'avaient pas hésité à constater que l'équipe "n'avait pas le niveau".
En tout cas pas celui de ses devancières. Ce serait la première fois que l'OL ne sort pas de la phase de groupe depuis la saison 2002-2003.
Jamais le club lyonnais n'a terminé un premier tour sans avoir remporté le moindre succès.
En tout cas, depuis l'instauration de la formule actuelle avec une phase de poules suivie de play-off, aucune des 24 équipes qui avaient un point après quatre journées n'a réussi à se qualifier.


"Il ne faut pas dire que nous n'avons aucune chance", plaide Fournier. "Dans une année normale, nous aurions déjà été éliminés. Nous sommes encore en vie mais nous n'avons pas notre destin entre nos mains. Il faut faire un sans faute", dit-il encore avec l'espoir de voir l'OL à la hauteur de ce rendez-vous.
Toutefois, l'Olympique Lyonnais, mis en déroute à Nice (3-0), vendredi en championnat, n'aura pas tous ses arguments à faire valoir avec notamment une défense encore remaniée où Christophe Jallet, blessé à une côte, et Samuel Umtiti, insuffisamment rétabli d'une blessure à une cuisse qu'il s'est faite durant le derby, sont forfaits. Et Maxime Gonalons est suspendu après son exclusion face à au Zenit.
"Cette défense centrale est un vrai casse-tête depuis le début de saison et il y a un défi pour chaque match de la recomposer et de retrouver des automatismes".

 

Cette fois-ci, Milan Bisevac, qui fera son retour, pourrait être associé à Jérémy Morel. Mapou Yanga-Mbiwa, après sa performance catastrophique à Nice, semblant hors course pour postuler face aux Belges.
Mais pour s'imposer, Hubert Fournier estime que ses joueurs devront afficher les mêmes vertus que celles observées face à Saint-Etienne plutôt que les défaillances déplorées à Nice.