Depuis 2005, l'homme encaissait des chèques de l'association ou subtilisait ceux signés en blanc par sa supérieure. Chaque mois, il récupérait ainsi un pactole qui s'élève aujourd'hui à plus de 200 000 euros. Des sommes à la base destinées à des salariés dans le besoin, alors même que le quinquagénaire disposait d'un salaire de 3800 euros mensuels.
Surendetté, et protégé par la prescription d'une partie des faits, l'ancien directeur adjoint, qui a reconnu les faits, a écopé de 2 ans de prison avec sursis. Il devra rembourser la somme escroquée à "Solidarité Services" et ne pourra plus exercer la profession de comptable.