Selon le Journal du Dimanche, la juge Christine Saunier-Ruellan a procédé à une géolocalisation des portables de l’ancien président de la République en mars et avril 2013 ainsi qu’à une analyse de son relevé d’appels (fadettes) entre mars 2013 et mars 2014. Un mois de mars 2013 durant lequel Bruno Odos et Pascal Fauret ont été interpellés à Punta Cana, à bord d’un Falcon transportant près de 700 kilos de cocaïne cachés dans des valises. Ce même avion qui avait également été réservé deux jours plus tard au nom de… Nicolas Sarkozy, pour se rendre chez le juge Gentil qui souhaitait l'interroger au sujet de Liliane Bettencourt.
Le but était d’éclaircir les liens présumés entre Nicolas Sarkozy et la société SN-THS basée à Bron. C’est cette dernière qui a loué l’appareil. Et elle avait été sollicitée pour organiser des vols privés par LOV Groupe, fondée par Stéphane Courbit, ami intime de l’ex chef de l’Etat.
S’est-t-on servi du nom de Nicolas Sarkozy pour mener des passages de drogue de grande envergure ? Le président des Républicains était-il directement concerné ?
Le travail de la juge marseillaise n’aurait rien donné de probant : les relevés d’appels des téléphones ne signalent aucun lien avec la société brondillante, seulement des conversations avec ses proches.