Le quadragénaire s’est jeté du toit depuis le bâtiment où siège la direction de l'entreprise sous-traitante du secteur automobile, spécialisée dans les directions assistées.
Selon la CGT, "il ne s’agit pas d’un accident du travail dans le cadre de ses activités professionnelles sur le site, tout laisse à penser que le quadragénaire s’est suicidé en lien avec sa situation de salarié".
La victime travaillait depuis près d’une vingtaine d’années à JTEKT, et "n’avait pas de problème personnel pouvant le pousser à un tel acte", martèle le syndicat. La CGT qui va plus dans ses accusations : "Les premiers éléments d’information font ressortir qu’Eric connaissait des problèmes importants avec sa hiérarchie et la direction de l’entreprise qui depuis plusieurs mois avait supprimé unilatéralement la prime d’astreinte occasionnant une importante perte de salaire". Un procès aux prud’hommes était en cours, mais selon la CGT, "la direction lui mettait la pression et lui faisait du chantage à l’emploi au point que le salarié pensait qu’il était en situation de pré-licenciement".
Une enquête a été ouverte, tandis que le CHSCT s’est également emparé du dossier. Un rassemblement des salariés aura lieu lundi sur le site de JTEKT à Irigny pour rendre hommage "à leur collègue de travail".