Le 14 avril 1993, le corps de la jeune Murielle Théron, 17 ans, violée et étranglée, était retrouvé à la Croix-Rousse, rue Niepce. Le meurtrier n’avait alors jamais été identifié car les enquêteurs n'avaient aucun indice, ni témoin. Le peu de sperme retrouvé sur la scène du crime n'avait pas non plus offert de pistes à la police de l'époque.
Selon un quotidien régional, ce sont les Vétérans, un groupe de retraités de la police et de la gendarmerie au service de l’aide aux parents d’enfants victimes qui ont permis de relancer les investigations cette année. Le procureur de la République de Lyon a même confié il y a quelques semaines le dossier à un juge d’instruction et la police judiciaire a été saisie.
La trace ADN déjà analysée il y a plus de 10 ans est au cœur de cette nouvelle enquête car les techniques et la science ont évoluées. Et tout le monde espère désormais qu'elle dévoile l'identité du meurtrier de Murielle.