Prières de rue et Occupation : le parquet requiert la relaxe de Marine Le Pen

Prières de rue et Occupation : le parquet requiert la relaxe de Marine Le Pen

Le parquet a requis la relaxe de Marine Le Pen. La présidente du Front National comparaissait ce mardi après-midi devant la 6e chambre correctionnelle presse du tribunal de grande instance de Lyon.

 

Marine Le Pen était jugée pour "provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion".
Le 10 décembre 2010, lors d'une réunion publique devant des militants à Lyon, Marine Le Pen, alors en campagne pour la présidence du FN, avait fait cette déclaration à propos des prières de rue de musulmans: "Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire. Certes, il n'y a pas de blindés, il n''y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants".

 

Présente à Lyon à l’ouverture du procès, Marine Le Pen a affirmé n’avoir commis aucune infraction, avant de quitter le tribunal deux heures plus tard, avant l’audition des parties civiles.

 

Le jugement a été mis en délibéré.  Marine Le Pen encourt un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.