Lyon Plage : une autre affaire qui coûte 500 euros/jour au promoteur

Lyon Plage : une autre affaire qui coûte 500 euros/jour au promoteur

Le projet Lyon Plage semble maudit.

En plus de l'annulation d'un permis de construire pour trois nouveaux immeubles et une résidence immobilière menacés de démolition, le promoteur doit faire face à la grogne de la copropriété et aux sanctions de la justice.

Il faut remonter en 1983 pour comprendre l'histoire. Le promoteur de Lyon Plage, la SAS Lyon Plage de la famille Giorgi, aurait promis aux habitants de la résidence du quai Gillet 37 places de stationnement (en plus des garages en sous-sol). Mais ces places, les copropriétaires ne les ont jamais vu et ont donc décidé de s'en remettre à la justice. Cette dernière a condamné le promoteur à verser une astreinte journalière de 500 euros jusqu'à ce que les 37 places soient trouvées et mises à disposition des habitants.

Selon le Progrès, cette décision de justice a été confirmée récemment par le premier président de la Cour d'appel de Lyon et ce jeudi, ce sont donc 8500 euros qui doivent être versés à la copropriété. Mais aussi 5000 euros de remboursement de frais d'avocat.

Les Giorgi et les copropriétaires pourraient désormais trouver un arrangement car la Cour d'appel leur demande enfin de discuter dans le cadre d'une médiation conventionnelle.